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Integrated Programs
250 Nonmedication and stimulation treatment of patients with dementia
  1. P Robert1,
  2. A Deudon1,
  3. N Maubourguet2,
  4. E Leone1,
  5. X Gervais3,
  6. L Carcaillon4
  1. 1Centre Mémoire de Ressources et de Recherche, Université de Nice Sophia Antipolis, Grand Château, Nice Cedex 02, France
  2. 2Fédération Française des Associations de Médecins coordonnateurs d'EHPAD, EHPAD, Le Foyer du Combattant, Blaye, France
  3. 3Fédération Française des Associations de Médecins coordonnateurs d'EHPAD, Bordeaux, France
  4. 4INSERM Unit 897, Université Victor Segalen Bordeaux 2, Bordeaux Cedex, France

Abstract

Background Behavioural and psychological symptoms of dementia (BPSD) are often reported in institutions for the elderly.

Objective To evaluate the effectiveness of a staff education intervention to manage BPSD in older people with a diagnosis of dementia.

Methods The trial was conducted in 16 nursing homes; 306 patients with a diagnosis of dementia and presenting BPSD were selected. Nursing homes were randomly allocated to an intervention group or a control group. An eight-week staff education and training programme was conducted in the nursing homes in the intervention group. The main outcome measures were the Cohen-Mansfield Agitation Inventory (CMAI) and an observation scale score. Assessments were done at baseline (W0), at the end of the ‘intervention’ period (W8) and 12 weeks after (W20).

Results There was a significant decrease in the global CMAI score between baseline and W8 (−7.8; p>0.01) and between baseline and W20 ( 6.5; p>0.01) in the intervention group but not in the control group. Results of mixed linear models showed that the CMAI global score, the CMAI physically nonaggressive behaviours subscale score and verbally nonaggressive behaviours subscale score significantly decreased in the intervention group (p<0.001) although there was no significant evolution in the control group. Direct assessment with the observation scale produced the same pattern of results, with a significant decrease only in the intervention group.

Conclusion The intervention reduced BPSD in severely demented nursing home residents and this effect was still present 3 months after the end of the programme.

Perspective In addition other results concerning the relation between efficacy and number of staff member in each nursing home will be presented. Taking into account the result of this first study another study (STIM-EHPAD) using the same focused on apathy and depression has just been accepted by the Foundation of Scientific Cooperation and methodological characteristic for this type of symptomatology will also be presented.

Programme Les symptômes psychologiques et comportementaux (SPCD) font partie du tableau clinique de la maladie d'Alzheimer et des pathologies apparentées et sont particulièrement perturbant pour les patients à un stade sévère de la pathologie et résidants en EHPAD.

Les traitements pharmacologiques ont une efficacité modeste et des effets secondaires non négligeables et son souvent utilisés d'une manière excessive. Une façon indirecte de contrôler ces prescriptions est de mettre en avant les approches non pharmacologiques. Celles-ci ont fait l'objet de peu d’études ayant une méthodologie scientifique rigoureuse en particulier en France,

Cette recherche a pour objectif d’évaluer l'efficacité à court et à moyen terme d'une stratégie de formation des soignants sur les troubles du comportement à type d'agitation, d'agressivité et des symptômes psychotiques chez les patients présentant une maladie d'Alzheimer ou une pathologie apparentée et vivant en EHPAD.

Cette étude randomisée contrôlée, à été réalisée dans 16 EHPAD hébergeant un total de 1369 personnes. 306 patients présentant une maladie d'Alzheimer ou une pathologie apparentée et des troubles du comportement ont été évalués, au moment de l'inclusion dans l’étude, après 8 semaines et après 20 semaines.

Méthodologie Les 16 EHPAD étaient répartis en 2 groupes:

  • Dans le groupe d'intervention (n=174), l’équipe bénéficiait d'une formation théorique, puis de séances d'accompagnement (2 fois par semaine pendant un mois, puis de 1 fois par semaine pendant un mois), et de fiches « Résumé » des conduites à tenir.

  • Dans le groupe de référence (n=132), il était demandé aux équipes de fonctionner comme à leur habitude. Les évaluations de la fréquence et de la sévérité des troubles étaient réalisées avec l'Inventaire Neuropsychiatrique, l’échelle d'agressivité de Cohen Mansfield et l’échelle d'observation directe du patient.

Résultats Le premier résultat est de donner des informations précises sur de la fréquence des troubles du comportement les plus graves, (score supérieur à 7 sur un total de 12 à l'un des items évaluant l'hyperactivité ou les symptômes psychotiques dans l'Inventaire Neuropsychiatrique. 222 patients, soit 16% de l'ensemble des résidents atteignaient ce niveau de gravité.

En ce qui concerne l’évolution des SPCD seuls les patients des EHPAD ayant bénéficié de la formation présentaient une diminution significative des scores à l’échelle de Cohen Mansfield et à l’échelle d'observation.

  • Dans le groupe d'EHPAD ayant bénéficié de la formation, le nombre de trouble du comportement était réduit de 62% à la fin des 2 mois de formation. Cette réduction persistait, puisqu'elle était encore de 47%, 3 mois après l'arrêt de la formation

La réduction était beaucoup moins importante dans le groupe n'ayant pas bénéficié de la formation (25% de régression après 2 mois et 19% 3 mois plus tard).

En ce qui concerne la prescription de psychotrope les deux groupes étaient comparables au début de l’étude. Après 3 mois d'intervention il y avait une tendance à la diminution dans le groupe intervention et à l'augmentation dans le groupe référence. La différence n’était pas significative en grande partie du fait de l'hétérogénéité des prescriptions dans chacun des groupes. Il faut enfin souligner que la diminution des scores à l’échelle de Cohen Mansfield observé dans le groupe d'intervention était comparable à celle des études ayant utilisé s des traitements antipsychotiques ou neuroleptiques.

Perspectives Cette recherche action a d'abord montré qu'il était possible de réaliser une étude randomisée en EHPAD. De plus, elle a aussi montré qu'une formation pratique des équipes soignantes pouvait avoir une action sur l'agitation et l'agressivité chez les patients présentant une maladie d'Alzheimer à un stade sévère et que cette action était maintenue 3 mois après l'arrêt du programme de formation. La prochaine étape est la mise en place fin 2009 de l’étude STIM - EHPAD qui en utilisant le même schéma est centré sur la formation des soignants à la prise en charge de l'apathie.

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