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Coordination Street
225 The prognosis of cardia arrest after adoption of a unique call number
  1. Burtin Philippe,
  2. Halchini Constantin,
  3. Parneix Mathieu,
  4. Courant Patrick
  1. Anesthésie Réanimation, Cliniquedu Millénaire, Montpellier, France
  1. Correspondence to Burtin Philippe, Anesthésie Réanimation, Cliniquedu Millénaire, 220 Bd Pénélope, Montpellier 34000, France; philippe.burtin{at}cegetel.net

Abstract

Objectives In-hospital cardiac arrest (IHCA) has a poor prognosis (10% of survivors). Organisational changes aimed to improve IHCA prognosis are at best promoted by an Internal Emergency Comitee (IEC).

Program Description, follow up: An IEC was created on 1 January 2009 and undertook the following tasks: setting of a teaching program for all the institution employees aimed on increasing the resuscitation skills with chest compression, defibrillation training; information of all staff members about the chain of survival importance; editing a IHCA declaration form; creation of an emergency call number allowing to reach one of the intensive care physician on duty. At last, the IEC recommended the purchase of automatic defibrillators and the displaying of these devices in the public areas of the institution. The declaration forms were collected and the data saved on a database allowing extensive calculation about risk factors, incidence, time to CPR, use of ventilation or defibrillation, medicine infusions, ICU stay and outcome: survival or death. The emergency number was put into service on 1 June 2009. IHCA were defined as patient receiving either chest compression or external defibrillation or both.

Résults Clinical relevance: From 1 January 2009 to 30 November 2009, 65 IHCA cases were treated by the ICU members; calculated IHCA incidence was 3.2 cases for 1000 hospital admissions in our institution. IHCA occurred more frequently in men; the sex ratio was 3/1 and mean age was significantly higher for women (77.8±3.8 vs 69.1±2.3 p<0,05). Comparison between PRE and POST periods gave the following results: time elapsed between cardiac arrest and first chest compression was shorter in the POST period (3.3 min vs 2.1 min NS); ventricular fibrillation incidence was higher in the POST period (37% vs 42%; NS); duration of CPR was longer in the POST period (13.4 min vs 17.8 min; NS); recovery of spontaneous cardiac rhythm was more frequent in the POST period (62.9% vs 68.4%; NS); survival rate was doubled during the POST period (14.8% vs 26.3%; NS).

Discussion IHCA is a challenging condition because survival is, at least partly, affected by institutional response: training of staff members, defibrillation availability, specific calling number, presence of an emergency team. Our organisation design was recent and we chose an early evaluation in order to monitor our efficacy and promote the changes that would be necessary. Our results confirm the high incidence of IHCA even with a quite restrictive definition. Importantly, our results show that a change in survival rate can be reached in a few months with rather simple educational and organisation changes. The survival improvement is a consequence of shorter time to CPR by nursing staff allowing first documented rhythm to be defibrillated more often. These results are encouraging us to transpose our organisation in other institutions of our group with ICU facilities. Furthermore, we think that IHCA incidence is underestimated in France and that survival rate may be improved by intense communication efforts on the subject.

Conclusion Survival rate after IHCA may be doubled in a few months at an institutional level after staff member training and after an emergency call facility is put into service.

Contexte, objectifs L'arrêt circulatoire intra-hospitalier (ACIH) est de mauvais pronostic (10% de survivants). La création d'un Comité des Urgences Internes (CUI) permet de proposer des solutions d'organisation susceptibles de modifier le pronostic vital de l'ACIH.

Programme Description,mise en œuvre, éléments de suivi: Le CUI a permis la mise en place: d'un programme de formation du personnel au secourisme précoce (Appeler, Masser Défibriller) avec entrainement et simulation, d'une information diffusée largement, d'une fiche de déclaration des ACIH et d'un numéro d'alerte unique aboutissant à un des réanimateurs présent 24h/24h, la mise en place un défibrillateur automatique dans les lieux publics de l’établissement. Le recueil des fiches de déclaration sur une base de données permet des calculs concernant les facteurs de risque, l'incidence, les délais de prise en charge, les moyens mis en oeuvre (massage cardiaque, intubation, défibrillation et injections médicamenteuse) et l'évolution immédiate des ACIH (Survie/décès, hospitalisation en réanimation). Afin de déterminer l’évolution du pronostic, nous avons comparé deux périodes de cinq mois: avant (PRE) et après (POST) création du numéro d'alerte unique. Le critère retenu comme ACIH est l'application d'un massage cardiaque externe (MCE) et/ou d'une défibrillation externe.

Résultats en terme d'impact clinique Du 01/01/09 au 30/11/09, nous avons traité 65 cas d'ACIH soit 1,2 cas pour 1000 journées d'hospitalisation dans notre établissement. Le ratio Homme/Femme est de 3/1 avec un âge moyen significativement plus élevé pour les femmes (77,8 +/- 3,8 vs 69,1 +/- 2,3 p<0,05). La comparaison des deux périodes PRE/POST donne les résultats suivants: le délai entre l'ACIH et le premier MCE est raccourci dans la période POST (3,3 min vs 2,1 min NS); l'incidence de la Fibrillation ventriculaire est plus élevé dans la période POST (37% vs 42%, NS); la durée des manœuvres de réanimation est plus longue dans la période POST (13,4 min vs 17,8 min; NS); la reprise d'un rythme autonome est plus fréquent dans la période POST (62,9% vs 68,4% NS); le taux de survie avec retour à domicile est doublé sur les dix mois d’étude (PRE: 14,8% vs POST: 26,3% NS).

Discussion L'ACIH est un défi car le pronostic vital dépend en partie de facteurs liés à l'organisation de la structure: formation du personnel et des témoins potentiels, système d'alerte cohérent, prise en charge précoce, mobilisation rapide de personnel dédié. Notre modèle d'organisaton étant récent nous avons choisi de l’évaluer précocément afin de pouvoir le faire évoluer rapidement. Nos résultats confirment l'incidence élevée de l'ACIH même en acceptant une définition très restrictive. Ils montrent qu'un bénéfice mesurable en terme de mortalité peut être atteint en quelques mois. Cette baisse de mortalté est le résultat d'une mise en œuvre plus rapide de la réanimation de base. Ceci nous encourage grandement dans cette démarche et nous projetons de conforter notre organisation en formant des référents de « réanimation/secourisme » parmi le personnel. Nous envisageons également d'exporter cette organisaton vers deux autres établissements médico-chirurgicaux du groupe disposant de soins continus ou de réanimation. Enfin, il est nécessaire de communiquer largement sur l'incidence et la gravité de l'ACIH afin de généraliser la formation des personnels et la création d'un numéro d'urgence unique dans toutes les structures hospitalières à l’échelle nationale.

Conclusion Le doublement de la survie après ACIH peut être obtenu en quelques mois à l’échelle d'un établissement par la formation du personnel et la mise en œuvre d'un numéro d'urgence interne.

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