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046 Management of osteoporosis after fracture. Impact of a multidisciplinary approach
  1. Nelly Koenig1,
  2. Caroline Villoutreix1,
  3. Fabienne Roux1,
  4. Stéphanie Durieux1,
  5. Julien Cohen-Solal1,
  6. Philippe Bréville1,
  7. Yvonnick Bézie1,
  8. Pomme Jouffroy1,
  9. Elisabeth Brière2,
  10. Albane Lumbroso1,
  11. Rajzbaum Gérald2
  1. 1Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, Paris Cedex 14, France
  2. 2Contact principal, Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, Paris Cedex 17, France
  1. Correspondence to Rajzbaum Gérald; grajzbaum{at}hpsj.fr

Abstract

Objectives Osteoporosis with fractures is a serious condition that too often receives inadequate attention, as indicated by many studies documenting low rates of osteoporosis evaluation and treatment in fracture patients. Since 2005, a multidisciplinary team at the Saint-Joseph Hospital, Paris, France, has been working on strategies for improving the detection and medical treatment of osteoporosis with fractures. This work led to the implementation of a clinical practice evaluation program that has been validated by the French High Health Authority. Here, our objective was to determine whether this program improved clinical practice patterns.

Patients and methods We identified women older than 45 years of age who were managed in the emergency room and/or admitted for a fracture at the wrist, proximal humerus, hip, or spine. These patients were managed according to a protocol that complied with good clinical practice guidelines. Their data were recorded in a specific file and analysed at regular intervals by a multidisciplinary study group composed of rheumatologists, orthopaedic surgeons, geriatrists, and emergency physicians. Practice patterns were assessed based on the most widely used criteria, namely, the proportions of patients who underwent bone mineral density measurement and/or received long-term treatment after a low-energy fracture consistent with osteoporosis.

Results Between January 1, 2006, and December 31, 2008, we identified 1229 patients, among whom 718 were admitted. During the study period, the rate of bone mineral density measurement increased from 54% to 87% among wrist fracture patients and from 38% to 71% among patients with proximal humeral fractures. The rate of long-term treatment initiation increased from 8% to 53% among hip fracture patients and from 40% to 77% among vertebral fracture patients. The additional cost associated with the evaluation program was about 20,000 Euro per year.

Conclusion Our multidisciplinary evaluation program improved osteoporosis management in women older than 45 years who were seen for fractures. The challenge now is to sustain the success of the program and to extend it to general practitioners and other physicians involved with osteoporosis.

Objectifs L'ostéoporose fracturaire est une maladie grave, trop souvent négligée, comme en témoignent les nombreuses publications sur le déficit de la prise en charge de cette maladie au décours d'une fracture. Une réflexion pluridisciplinaire sur l'amélioration du dépistage et du traitement médical de l'ostéoporose fracturaire s'est progressivement développée depuis 2005 au sein du Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph. Elle a abouti à l'instauration d'une démarche d’évaluation des pratiques professionnelles validée par la HAS. Le but de ce travail était de montrer l'amélioration des pratiques médicales ainsi obtenue.

Patientes et méthode Les patientes de plus de 45 ans venues au service d'accueil des urgences et/ou hospitalisées à la suite d'une fracture du poignet, de l'extrémité supérieure de l'humérus, de l'extrémité supérieure du fémur ou d'une fracture vertébrale ont été recensées et prises en charge selon un protocole établi d'après les recommandations de bonnes pratiques. Les données ont été colligées au sein d'un « dossier fracture », et analysées de façon régulière par un groupe de travail pluridisciplinaire regroupant rhumatologues, orthopédistes, gériatres et urgentistes. L’évaluation des pratiques professionnelles a porté sur les critères les plus utilisés par les équipes médicales travaillant sur ce sujet: pourcentage d'ostéodensitométries et/ou de traitements de fond prescrits après fracture supposée ostéoporotique, dite « de basse énergie ».

Résultats Entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2008, 1229 patientes ont ainsi été répertoriées, et parmi elles 718 ont été hospitalisées. Durant cette période, le pourcentage d'ostéodensitométries prescrites est passé de 54% à 87% après fracture du poignet, et de 38% à 71% après fracture de l'extrémité supérieure de l'humérus. Le pourcentage de traitements de fond prescrits est passé de 8% à 53% après une fracture de l'extrémité supérieure du fémur et de 40% à 77% à la suite d'une fracture vertébrale.

La mise en place de cette évaluation a entraîné un surcoût annuel d'environ 20000 euros.

Conclusion Cette démarche d’évaluation pluridisciplinaire des pratiques professionnelles a permis d'améliorer la prise en charge médicale de l'ostéoporose après fracture chez des femmes de plus de 45 ans. La difficulté est d'en assurer la pérennité, et de l’étendre aux autres praticiens concernés, et notamment les généralistes.

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