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215 Surgical site infection surveillance in France: a bench-marking experience through a network during the last decade
  1. P Astagneau1,
  2. F Daniel1,
  3. F L'hériteau1,
  4. M Olivier2,
  5. P Jarno2,
  6. J M Thiolet3,
  7. Iso Raisin Study Group
  1. 1CCLIN Paris-Nord, 15/21 rue de l'École-de-Médecine, Paris, France
  2. 2CCLIN Ouest, 2 rue de l'Hôtel-Dieu, Rennes cedex 2, France
  3. 3Institut de veille sanitaire, 12 rue du Val d'Osne, St Maurice cedex, France
  1. Correspondence to L'hériteau François, CCLIN Paris-Nord, 15/21 rue de l'École-de-Médecine, Paris, France; francois.l-heriteau{at}bhdc.jussieu.fr

Abstract

Background Surgical site infection (SSI) is one of the most frequent healthcare-associated infections. Since 1999, French authorities have set up a coordination of the regional surveillance networks to gather national SSI incidence data. In parallel, a national campaign was implemented to promote benchmarking through the network and guidelines on SSI preventive measures. The aim of the current study was to describe the largest database ever collected in France on SSI and to analyse temporal trends.

Methods Surgery patients were enrolled by voluntary participating surgical wards in a yearly 3-month incidence survey. In each ward, 100 consecutive surgery procedures should be included and patients followed up to 30 days after surgery. SSI was defined based on standard international criteria. For each patient, risk factors were collected on the day of surgery including age, ASA score, Altemeier wound class, type and duration of procedure, emergency/elective, and when videoscopy surgery was performed. Regional and national reports were edited yearly feeding back the overall results of the network to all participants including the rank of surgery units. Temporal variation of incidence risk was tested using chi-square for linear trends and multivariate logistic regression model.

Results Since 1999, 1 179 418 operations (35 626 300 operated patients-days follow-up; median post-operative follow-up: 29 days). The overall crude SSI incidence rate was 1.47%. Organ space and deep incisional SSI accounted for 42.7% although their proportion varied according to the type of surgery. SSI incidence rate increased from 0.84% for National Nosocomial Infections Surveillance system (NNIS)-0 patients to 5.94% for NNIS-2 and 3 patients. The SSI incidence varied from 0.49% for knee prosthesis to 9.24% for colon surgery. From 1999 to 2007, NNIS-0 SSI incidence decreased from 1.10 to 0.80 for 100 operated patients. Over the last 4 years (2004–2007), 65% of surgery wards had SSI incidence rate lower than the median reference value in 2004. The decrease was the most significant for hernia repair (−68%) and cholecystectomy (−62%) NNIS-0 incidence rates. Multivariate analysis showed a -29.5% relative decrease of SSI risk over the study period.

Conclusion These encouraging results demonstrate the potential impact of the national policy on SSI reduction in France, although efforts have to be maintained for some specific surgery.

Introduction Les infections de site opératoire (ISO) sont parmi les infections associées aux soins (IAS) les plus fréquentes. Depuis 1999, la France a mis en place une coordination des réseaux de surveillance interrégionaux afin d’évaluer l'incidence des ISO. Pendant la même période, une campagne nationale de promotion des mesures de prévention des ISO et d'incitation à la surveillance en réseau a été mise en place.

Le but de cette étude était de décrire la plus grosse base de données sur les ISO existant en France et d'analyser ses tendances évolutives.

Méthodes Les services de chirurgie volontaires incluaient les patients opérés dans la surveillance 3 mois par an. Chaque service devait inclure au moins 100 interventions consécutives, et chaque patient devait être suivi au moins 30 jours après l'intervention. Les ISO étaient définies selon les critères standard internationaux. Pour chaque patient étaient recueillis les facteurs de risque d'ISO comprenant l’âge, le score ASA, la durée d'intervention, la classe de contamination d'Altemeier, le type d'intervention, la notion d'urgence, le recours à la vidéochirurgie. Chaque année les services étaient informés de leurs propres résultats et des résultats régionaux et nationaux du réseau, leur permettant de se situer. Les variations temporelles ont été analysées avec le test de chi-2 pour les tendances linéaires et une régression logistique pour l'analyse multivariée.

Résultats Depuis 1999, 1.179.418 interventions (35.626.300 jours de suivi;médiane de suivi 29 jours) ont été colliges. Le taux brut d'incidence des ISO était de 1,47%. Les ISO profondes et d'organe/espace en représentaient 42,7% avec des variations selon le type de chirurgie. L'incidence des ISO variait de 0,84% en NNIS-0 à 5,94% en NNIS-2, 3 et de 0,49% pour les poses de prothèse de genou à .9,24% pour la chirurgie colorectale. De 1999 à 2007 l'incidence des ISO en NNIS-0 a diminué de 1,10% à 0,80%. Sur les quatre dernières années 1999–2007, 65% des services avaient un taux d'incidence des ISO inférieur au taux médian de 2004. La décroissance était particulièrement sensible pour les cures de hernie (−68%), les cholécystectomies (−62%) en NNIS-0. L'analyse multivariée a montré une décroissance relative de 29,5% du risque d'ISO pendant la période d’étude.

Conclusions Ces résultats encourageants montrent l'impact potentiel d'une politique de réduction des ISO en France. Cependant l'effort doit être maintenu pour certains types de chirurgie.

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