RT Journal Article SR Electronic T1 200 Programme donor action/cristal action: program to prevent the loss of chance for patients awaiting transplants JF Quality and Safety in Health Care JO Qual Saf Health Care FD BMJ Publishing Group Ltd SP A69 OP A70 DO 10.1136/qshc.2010.041624.23 VO 19 IS Suppl 1 A1 Jambou, Patrick A1 Frédérique, Demont A1 Henseler, Jocelyne A1 Quaranta, Jean-François A1 Ichai, Carole A1 Kaidomar, Michel A1 Vezies, Anne-Marie A1 Couadau, Emmanuel A1 Freche, Annie A1 Didier, Jammes YR 2010 UL http://qualitysafety.bmj.com/content/19/Suppl_1/A69.abstract AB Context, objectives Intensive care staff plays a leading role in organ donation by identifying a potential donor, insuring his medical care and calling local transplant coordinator, to approach the close relations and engage a possible process of retrieval. However various enquiries have put in evidence the weak knowledge of the intensive care teams, concerning the imperatives of care of a brain death subject, and of his close relations. Furthermore, this activity is mostly not joined into the daily practice of the units. The result is a lack of assessment of professional practices relating to the donation and procurement.In front of this report, the Biomedecine Agency took a number of initiatives to train and mobilise all the professionals of critical care units. However, remained to set up a program of evaluation of the professional practices concerning this activity, in order to avoid a loss of chance to many patients in wait of transplant. That is what allows the Donor Action® program.Program It's an European program of insurance - quality, centred on the process of care of a brain death subject, with the aim of an organ retrieval process (Clinical Pathway).Its aim is to: reduce the unjustified variability of the care of a potential donorimplement protocols of care, validated collectively by the Société Française d'Anesthésie Réanimation, the Société de Réanimation de Langue Française and the Biomedecine Agencyimprove the coordination and the communication between the actors of this care. It allows to know ‘where, when and why’ an organ retrieval was not successful.Its implementation leans on the support of the director of the establishment and the president of the CME, and on a steering committee.This project comes true generally on 6 to 9 months and contains three phases: an assessment of the existing, the propositions of corrective measures and a new performance appraisal.The cycle continues then indefinitely, bringing the retrieval activity in a continuous quality improvement approach. In practice this program is intended for the Emergencies and Critical Care units. It includes: a survey of opinion, identifying the perceptions and attitudes of staff, and highlighting their training needs.A retrospective survey of each deaths over time in the care unit concerned, measuring the difference between the number of potential donors presumed and actually identified during the period. After analysis, the results are communicated to the teams, during morbi-mortality reviews, allowing them to elaborate corrective measures. An assessment of the impact of these new measures is then performed by a prospective study of any new file of subject died in the unit.Results This program, implemented in eight critical care units of PACA - East/High Corsica region between 2006 and 2008, allowed an increase in 2 years of 52.5% of the number of potential donors referred, of 95.8% of the number of retrieved donors (13.0–27.4 pmp) and of 132% of the number of procured organs. An increase in the number of procured organs by retrieved donors has also been found (2.9–3.7).Discussion, conclusion These results are partially due to the permanent interaction that allowed this program, between the Transplant Coordinations and the professionals of the care units. Considering these results, this program should therefore be soon integrated into the national tools of evaluation of the Biomedecine Agency, under the name of ‘Cristal Action’.Contexte, objectifs Les équipes de réanimation jouent un rôle essentiel dans l'activité de prélèvement d'organes en identifiant un donneur potentiel, en assurant sa prise en charge médicale, et en alertant les coordinations hospitalières de prélèvement pour aborder les proches et enclencher un éventuel processus de prélèvement.Toutefois différentes enquêtes ont mis en évidence la faible connaissance des équipes de réanimation, concernant les impératifs de prise en charge d'un sujet en état de mort encéphalique, et de ses proches. Par ailleurs cette activité est le plus souvent non intégrée à la pratique quotidienne des services. Il en résulte une absence d'évaluation des pratiques professionnelles concernant le don et le prélèvement d'organes.Devant ce constat, l'Agence de la Biomédecine a pris un certain nombre d'initiatives visant à former et mobiliser l'ensemble des professionnels de santé des unités de « soins critiques ». Toutefois, restait à mettre en place un programme d'évaluation des pratiques professionnelles concernant cette activité, afin d'éviter une perte de chance aux nombreux patients en attente de greffe. C'est ce que permet le programme Donor Action®.Programme Il s'agit d'un programme européen d'assurance-qualité, centré sur le processus de prise en charge d'un sujet décédé en mort encéphalique, en vue d'un prélèvement d'organes (Chemin Clinique). Son objectif est de: réduire la variabilité non justifiée de la prise en charge d'un donneur potentiel,mettre en oeuvre des protocoles de prise en charge validés conjointement par la Société Française d'Anesthésie-Réanimation, la Société de Réanimation de Langue Française et l'Agence de la Biomédecine,améliorer la coordination et la communication entre les acteurs de cette prise en charge. Il permet de savoir « où, quand et pourquoi » un prélèvement d'organes n'a pas abouti. Sa mise en place s'appuie sur l'adhésion du directeur de l'établissement et du président de la CME, et sur un comité de pilotage. Ce projet se réalise en général sur 6 à 9 mois et comporte 3 phases: un bilan de l'existant, des propositions de mesures correctives et une nouvelle évaluation des résultats. Le cycle se poursuit alors indéfiniment faisant entrer l'activité de prélèvement dans une démarche d'amélioration continue de la qualité.En pratique ce programme est destiné aux Services d'Urgences et de Réanimations. Il comporte: une enquête d'opinion, identifiant les perceptions et les attitudes du personnel, et mettant en lumière leurs besoins de formation.Une enquête rétrospective de chaque décès survenus pendant une période donnée dans l'unité de soins concernée, mesurant ainsi la différence entre le nombre de donneurs potentiels présumés et effectivement recensés durant la période. Après analyse, les résultats sont communiqués aux équipes, lors de revues de morbi-mortalité, leur permettant d'élaborer des mesures correctives. Une évaluation de l'impact de ces nouvelles mesures est ensuite réalisée par l'étude prospective de tout nouveau dossier de sujets décédés dans l'unité.Résultats Ce programme, implanté dans 8 unités de soins critiques de la région PACA-Est/Haute Corse entre 2006 et 2008, a permis une augmentation en 2 ans de 52,5% du nombre de donneurs potentiels recensés, de 95,8% du nombre de donneurs prélevés (13.0 à 27.4 pmp) et de 132% du nombre d'organes prélevés. Une augmentation du nombre d'organes prélevés par sujet prélevé a également été constatée (2,9 à 3,7).Discussion, conclusion Ces résultats sont en partie dû à l'interaction permanente qu'a permis ce programme, entre les Coordinations Hospitalières et les professionnels des unités de soins. Compte tenu de ces résultats, ce programme devrait donc être prochainement intégré aux outils nationaux d'évaluation de l'Agence de la biomédecine, sous le nom de « Cristal Action ».